VAN ET RADARS

Communiqué de Jean-Pierre Doeuff
Coordinateur national Auto-Moto

Pour bien comprendre à quel point l’État nous prend pour des « vaches à lait » ;

1) – Si vous possédez un véhicule aménagé en Van, celui-ci sera recalé au contrôle
technique. A partir du 20 Mai 2018 la carte grise de ces véhicules ne concordera plus avec
son document d’identification VP (voiture particulière) ou CTTE (utilitaire de moins de 3,5
tonnes). Pour ces véhicules, la mention VASP (véhicule automobile spécifique) devra
désormais figurer sur la carte grise. Autrement dit, votre carte grise actuelle n’est plus
conforme à votre véhicule aménagé. Pour obtenir cette homologation VASP il est
indispensable de présenter 4 éléments fixes ; une table, un lit, la cuisine et les rangements.
En cas de non conformité, moyennant dépenses supplémentaires, vous aurez deux mois pour
y remédier et passer la contre-visite. Par suite, vous risquez une amende de 135 €, une
immobilisation de la Carte grise et mise en fourrière du véhicule. A part ça, le Gouvernement
ne manquera pas de vous souhaiter « bonnes vacances ».

2) – Dotés d’une technologie de plus en plus sophistiquée, les matériels de contrôle de
vitesse (radars) ne suffisent pas. Il faut y rajouter « le piège psychologique». C’est ainsi, que
jamais à court d’idées lorsqu’il s’agit de racketter les usagers, les grands chambellans de la
sécurité routière ont imaginé un nouveau dispositif. Sur des portions de plus de 150 Km, des
panneaux avertiront de la présence de radars automatiques. Sans préciser, bien entendu, leur
position. La version officielle est d’inciter les utilisateurs à respecter la limitation de vitesse.
Fins psychologues, les technocrates de la répression comptent bien évidemment sur le
relâchement ou l’impatience des utilisateurs pour les piéger. Stratégie complémentaire du 80
Km/h. Ce dispositif est opérationnel dans les Alpes du Sud.

ATressard Auteur